Hommage aux bénévoles
hommage aux benevolespour vous chers benevoles |
Le bénévole (activus bénévolus) est un mammifère bipède qu'on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec ses congénères :
Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé "convocation".
On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l'oeil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme sur la meilleure façon d'animer une manisfestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler un budget.
Le téléphone est un appareil qui est beaucoup utilisé par le bénévole et qui lui prend beaucoup de son temps, mais cet instrument lui permet de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour.
Les ennemis héréditaires du bénévole sont les "Yaqua, Yapuqua,Fokon" (noms populaires) dont les origines n'ont pu être à ce jour déterminées; ce sont aussi des mammifères bipèdes, mais qui se caractérisent surtout par un cerveau très petit qui ne leur permet de connaître que ces mots "YA QU'A", "YA PU QU'A", "FO KON" ce qui explique leur nom.
Les "YAQUA, YAPUQUA, FOKON" bien abrité dans la cité anonyme, attendent.
Il attendent le moment où le bénévole fera un erreur, un oubli, pour BONDIR et LANCER LEUR VENIN qui atteindra leur adversaire et provoquera chez lui une très grave maladie , LE DECOURAGEMENT, pire encore LA DEPRESSION.
Les 1ers symptômes de ces implacables maladies sont visibles rapidement :
- Absences de plus en plus fréquentes aux réunions,
- Intérêt croissant pour son jardin,
- Sourire attendri devant une canne à pêche
- Attrait de plus en plus vif qu'exercent un bon fauteuil et la TV sur le sujet atteint.
Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître et il n'est pas impossible que, dans quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos où, comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n'arrivent plus à se reproduire.
Les "YAQUA, YAPUQUA, FOKON" avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l'ennui, ils se rappelleront avec nostalgie du passé pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait les traquer sans contrainte.
N.D.L.R. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou ayant vécu dans nos associations ne serait évidemment que pure coïncidence.
Texte trouvé dans un bulletin municipal alsacien… et largement diffusé depuis un peu partout.
2. LA PRIÈRE DU BÉNÉVOLE
Et ce merci, quand viendra-t-il ?
Une fois de plus, Seigneur, j’ai été « pigeon ».
Je me suis donné sans compter, j’ai fait des heures supplémentaires dans le jardin de la charité et je n’ai droit à aucune reconnaissance.
« C’est normal », pense-t-on. Moi je dis : "C’est toujours sur les mêmes qu’on retombe !" ;
Oui, je le fais volontiers, mais quand même… Et où sont les bénévoles pour s’occuper de mon petit bonheur à moi ?
« J’ai entendu ta plainte, dit Dieu.
Parfois aussi je m’interroge : ne remarquent-ils pas tout ce que je fais pour eux ?
C’est vrai que je suis leur Père et que l’amour est toujours gratuit.
Mais quand même… Pourtant je ne regrette pas.
A force d’amour, au rythme du temps perdu pour les autres, en pure gratuité, je le sais, le monde sera un jour meilleur. Cela suffit à faire ma joie.
C’est dans mon amour "bénévole" que j’ai mis toute mon espérance et ma foi … en "l’homme".